La bande dessinée comme outil de vulgarisation “Vivos se los llevaron”

Ce genre de bande dessinée est très similaire aux autres bandes dessinées qui racontent une histoire fictive. Pourtant, ici, les événements sont vrais. Ils sont des faits. On ne parle pas de film documentaire, ni de livres de référence. On parle d’histoires, des histoires vraies, mais des histoires quand même. Pour cette édition, j’ai choisi une BD qui illustre très bien cette idée.

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1.Il existe un genre de bande dessinée qui est utilisé pour vulgariser un sujet ou un événement historique.

Ce genre de bande dessinée est très similaire aux autres bandes dessinées qui racontent une histoire fictive. Pourtant, ici, les événements sont vrais. Ils sont des faits. On ne parle pas de film documentaire, ni de livres de référence. On parle d’histoires, des histoires vraies, mais des histoires quand même. Pour cette édition, j’ai choisi une BD qui illustre très bien cette idée.

Le livre s’appelle «Vivos se los llevaron» et il raconte les expériences et histoires des étudiants qui ont subi une disparition forcée. Cet épisode de l’histoire du Mexique est horrible, car il a brisé toute confiance dans le gouvernement et toute apparence de justice. Après, il y a eu des manifestations pour que le gouvernement réagisse, cependant, jusqu’à aujourd’hui, on ne sait pas ce qui est arrivé aux 43 étudiantes d’Ayotzinapa. Mais ce livre offre-t-il une compilation des événements et recherches qui ont eu lieu avec l’objectif de connaître la vérité, et tout cela est raconté du point de vue des parents qui ont survécu et qui, en plus, cherchent toujours leurs fils.

2.Peut-être que vous ne connaissez pas l’histoire des 43 d’Ayotzinapa.

Pourquoi ai-je choisi ce livre pour aujourd’hui ? Le sujet est-il important ? Oui, mais ce n’est pas la seule raison. Dans ces pages, l’auteur partage la rage, la peur, l’indignation, la violence, la corruption et, plus important encore, la résilience des parents qui ont subi la disparition de leurs fils et des vagues de réponses inutiles de la part de nombreux agents du gouvernement mexicain.

J’ai choisi ce livre parce que, contrairement à de nombreux articles et journaux, ici les sujets principaux, les étudiants et leurs familles, sont des personnages complets et complexes. Ils ne sont pas des statistiques. Ici, dans ce livre, ils ont des prénoms, on apprend qui ils étaient et comment leur absence est ressentie parmi leurs familles et leurs communautés. De la même manière que d’autres auteurs l’ont fait avant dans d’autres livres comme Maus et Persepolis, sauf que ici l’histoire ne se déroule pas de l’autre côté du monde, mais au Mexique, un pays “moderne”.

3. En quoi consiste “Vivos se los llevaron” et comment fonction la bande dessinée comme outil de vulgarisation ?

Cette bande dessinée en noir et blanc est composée de 15 chapitres et un épilogue. À travers l’histoire, on apprend qui étaient les étudiants grâce aux souvenirs de leurs parents. De plus, l’auteur a inclus de nombreuses réponses du gouvernement à différentes étapes de l’enquête, ainsi que les résultats d’autres enquêtes indépendantes. Et avec la même importance, le livre nous partage d’autres dates où le gouvernement ou les autorités ont abusé de leur pouvoir. Dans chaque chapitre, les morts et les horreurs s’accumulent, mais la vérité s’éloigne de plus en plus.

En seulement 15 courts chapitres, les créateurs résument des années d’enquêtes et de mensonges. Mais avant tout, ils donnent un dernier souffle aux étudiants d’Ayotzinapa et nous rappellent que 43 d’entre eux nous manquent.


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